
RÉPRESSION : « NOUS ATTEIGNONS UN POINT DE NON RETOUR » | LA MATINALE GPTV
Le 10 juillet 2025, Oskar Freysinger, Laurent Henninger et Nicolas Dupont-Aignan étaient les invités de La Matinale de Géopolitique Profonde, animée par Nicolas Stoquer.
Oskar Freysinger est un homme politique suisse, ancien vice-président de l’UDC et ex-élu au parlement. Il a aussi été Secrétaire d’État. Il se consacre aujourd’hui à l’écriture, la traduction et propose ses analyses comme chroniqueur.
Laurent Henninger, historien, est chargé d’études à la Revue « Défense Nationale ». Il siège au comité de rédaction de Guerres et Histoire, et a contribué au Dictionnaire de stratégie.
Nicolas Dupont-Aignan est un homme politique français, président de Debout la France, parti gaulliste et souverainiste. Député de l’Essonne de 1997 à 2024, il a été candidat aux présidentielles de 2012, 2017 et 2022. Il critique fermement l’Union européenne, l’euro et l’immigration.
Trump, entre messianisme américain et impérialisme pragmatique
Trump avance en zigzag, mais son cap reste clair : préserver la suprématie américaine sans engagements prolongés. Frapper vite, se retirer dès que cela coûte. Ce n’est plus l’idéalisme néoconservateur des années Bush, mais une force brute, centrée sur les intérêts immédiats des États-Unis.
Son revirement anti-Poutine l’illustre : après des années d’ambiguïté, Trump a traité les propos du président russe de « bullshit » et pourrait soutenir une loi bipartisane imposant jusqu’à 500 % de droits de douane sur le pétrole russe. Plusieurs sénateurs républicains l’ont salué, dont John Cornyn et Lindsey Graham. Trump montre qu’il peut affronter Moscou si cela renforce son image de leader inflexible.
L’illusion impériale confrontée à la réalité matérielle
Le trumpisme met en lumière les limites de l’empire américain : industrie affaiblie, opinion lasse des guerres, armée sur-engagée. Trump incarne cette lucidité stratégique : défendre la forteresse nationale plutôt qu’imposer un ordre mondial. Le slogan « America First » traduit un basculement stratégique.
Mais cette prudence se heurte à la ligne dure du général Jack Keane. L’ancien vice-chef d’état-major veut un retour à l’interventionnisme, misant sur une victoire militaire en Ukraine. Il juge les sanctions économiques insuffisantes. Cette divergence révèle une fracture au sein du système de sécurité américain : entre réalisme stratégique et obsession de victoire.
L’Europe : verbe haut, bras cassés
Face à ce virage américain, l’Europe s’accroche à ses illusions. Le discours est global, les moyens absents. Tandis que Trump temporise, l’UE prévoit 100 milliards supplémentaires pour l’Ukraine (budget 2028-2034), après avoir déjà versé 160 milliards depuis 2022. Bruxelles finance un conflit sans fin, au détriment des hôpitaux, de l’agriculture et de la cohésion sociale.
En parallèle, le directeur de la DGSE, Nicolas Lerner, alerte sur l’ampleur de la guerre hybride menée par la Russie : espionnage, cyberattaques, désinformation. Pourtant, aucune réponse stratégique européenne ne suit. L’Europe dénonce, l’Europe paie, mais elle ne protège pas.
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