57. Denmark's plan for sustainable farming in Europe

Seit dem 1. Juli dieses Jahres hat Dänemark den rotierenden Vorsitz im Rat der Europäischen Union inne. In 58. Folge von 'Nahrung für Europa' besprechen wir Dänemarks ehrgeizigen Plan für den Vorsitz, darunter den Abschluss der Verhandlungen über das Vereinfachungspaket für die Landwirtschaft, Anstrengungen zur Erleichterung des Lebens für Landwirte sowie die Förderung von Innovation, Nachhaltigkeit und Wettbewerbsfähigkeit im Sektor. Das große Thema der nächsten Jahre in der dänischen Landwirtschaft wird jedoch die Umsetzung des Grünen Dreierpakts sein – Dänemarks ambitionierter Plan zur Reduktion der CO2-Emissionen. Natürlich passt nicht für alle EU-Länder dasselbe Modell in der Landwirtschaft, aber kann das dänische Modell für eine nachhaltige Zukunft ein Vorbild für andere Staaten sein? Unsere Gäste sind dieses Mal Christian Orthmann Andersen, Vorsitzender von LandboUngdom, Niels Peter Nørring, Klima-Direktor des dänischen Landwirtschafts- und Ernährungsrats, sowie Neda Skakelja, Leiterin der Einheit für die nordischen und baltischen Mitgliedstaaten Dänemark, Schweden, Finnland, Estland, Lettland und Litauen bei der Generaldirektion Landwirtschaft und ländliche Entwicklung der Europäischen Kommission.

Depuis le 1er juillet, le Danemark occupe la présidence tournante du Conseil de l'Union européenne. Le 58ème épisode de « Nourrir l’Europe » s’intéresse aux priorités du Danemark pour l’agriculture européenne, et se penche sur une agriculture danoise en plein tournant écologique. Dans les années à venir, le pays de 6 millions d’habitants va en effet s’atteler à mettre en œuvre un plan ambitieux pour réduire les émissions carbonées du secteur agricole : l’accord vert tripartite. De quoi s’agit-il ? Comment a-t-il été possible de dégager un compromis dans un contexte où la compétitivité devient un impératif ? En quoi cette initiative danoise peut-elle inspirer les autres Etats-membres ? Pour en débattre, « Nourrir l’Europe » donne la parole à Christian Orthmann Andersen, agriculteur danois et président de LandboUngdom, une organisation de jeunesse rurale, à Niels Peter Nørring, directeur climat du Conseil danois de l'agriculture et de l'alimentation qui représente tous les acteurs de la chaîne agro-alimentaire, ainsi qu’à Neda Skakelja, chef de l'unité chargée des États membres nordiques et baltes (Danemark, Suède, Finlande, Estonie, Lettonie et Lituanie) à la direction générale de l'agriculture et du développement rural de la Commission européenne.

Since July 1st of this year, Denmark has been holding the rotating Presidency of the Council of the European Union. In episode 58 of 'Food for Europe', we discuss Denmark's ambitious plan for the Presidency including wrapping up negotiations on the agricultural simplification package, efforts to make life easier for farmers, as well as promoting innovation, ensuring sustainability and competitiveness in the sector. But the big story over the next few years around Danish farming will be the implementation of the Green Tripartite agreement, Denmark's firm plan to reduce carbon emissions. Of course, one size does not fit all in farming across the EU but can the Danish model for a sustainable future be an example for other states to follow in the future? Our guests this time are Neda Skakelja, Head of Unit for the Nordic and the Baltic member states of Denmark, Sweden, Finland, Estonia, Latvia and Lithuania at the European Commission's Directorate-General for Agriculture and Rural Development; Niels Peter Nørring, Climate Director for the Danish Agriculture and Food Council and Christian Orthmann Andersen Chairman of LandboUngdom.

European wines enjoy a reputation for excellence throughout the world and provide 2.9 million jobs in the European Union. But in many regions, wine is much more than its market value - it's a heritage, the backbone of local identity. But now, with consumption at an all-time low, production costs soaring and the threat - sometimes existential - of climate change, the wine industry has its back up against the wall: to overcome the crisis, it is going to have to adapt. This is the theme of the 56th episode of our Food for Europe podcast. The situation is complex, which is why the European Commission's response consists of a multitude of measures and aids that can be modulated according to the regional and national situation of the vineyard concerned. We talk to Simone Loose, professor of business economics in the wine and drinks sector at the University of Geisenheim in Germany; Valentine Picant, co-owner and manager of Château Hostens-Picant, east of Bordeaux; Luca Rigotti, chairman of Copa-Cogeca's ‘Wine’ working group; and Lavinia Stan, market analyst in the wine sector at the European Commission's Directorate-General for Agriculture and Rural Development.

In dieser 56. Folge von 'Nahrung für Europa‘ geht es um den Weinanbau in der EU. Europäische Weine sind unangefochten Weltklasse. In vielen Gegenden ist der Wein weit mehr als ein Getränk: Wirtschaftsfaktor, Arbeitgeber und Rückgrat der ländlichen Gemeinden, der regionalen Identität und vieler touristisch attraktiver Landschaften. Und doch ist die Branche in Zange genommen, zwischen sinkendem Weinkonsum und der Klimakatastrophe, die für viele Lagen ein Problem ist, und für manche sogar eine Existenzbedrohung. Das Problem ist komplex – und darum besteht auch die Antwort der Europäischen Kommission aus einer Vielzahl Maßnahmen, Hilfen und Angeboten, die je nach regionaler und nationaler Lage angepasst werden können. Unsere Gäste sind diesmal Simone Loose, Professorin für Betriebswirtschaft des Wein- und Getränkesektors, Universität Geisenheim in Südhessen, Valentine Picant, Miteigentümerin und Managerin des Château Hostens-Picant östlich von Bordeaux, Luca Rigotti, Präsident der Arbeitsgruppe 'Wein' der Copa-Cogeca; und Lavinia Stan, Marktanalystin in der Weinbranche bei der General Direktion AGRI der Europäischen Kommission!

Les vins européens bénéficient d‘une réputation d’excellence dans le monde entier et pourvoient 2,9 millions d’emplois dans l’Union européenne. Mais dans de nombreuses régions, le vin est bien plus que sa valeur marchande, c’est un patrimoine, l’épine dorsale de l’identité locale. Mais voilà, entre la consommation en berne, l‘explosion des coûts de production et la menace, parfois existentielle, du changement climatique, la filière viti-vinicole est au pied du mur : pour surmonter la crise, il va lui falloir s’adapter. C’est le thème du 56ème épisode du podcast Nourrir l’Europe. La situation est complexe, raison pour laquelle la réponse de la Commission européenne consiste en une multitude de mesures et d'aides modulables en fonction de la situation régionale et nationale du vignoble concerné. Nous en parlons avec Simone Loose, professeure d'économie d'entreprise dans le secteur du vin et des boissons à l‘Université de Geisenheim en Allemagne ; Valentine Picant, copropriétaire et gérante du Château Hostens-Picant à l'est de Bordeaux ; Luca Rigotti, président du groupe de travail 'Vin' du Copa-Cogeca et Lavinia Stan, analyste de marché dans le secteur du vin à la Direction générale de l’agriculture et du développement rural de la Commission européenne.

57 ans, c’est l’âge moyen des agriculteurs en Europe. Un chiffre d’autant plus alarmant selon les spécialistes du secteur qu’il ne cesse d’augmenter. Si rien ne change, cela signifie que dans 10 ans, plus de la moitié des agriculteurs de l’Union européenne seront partis à la retraite. Assurer la relève est aujourd’hui une priorité et la raison d’être du Youth Policy Dialogue lancé en décembre - une série de rencontres entre le Commissaire européen à l’agriculture et à l’alimentation, Christophe Hansen, et des représentants des jeunes agriculteurs et ruraux. Le 55ème épisode de Nourrir l’Europe revient sur les questions abordées lors de la deuxième session de ce dialogue, le 7 mai dernier à Bruxelles, et sur la conférence sur la Vision pour l’agriculture et l’alimentation européennes qui s’est tenue le lendemain. Le podcast vous emmène à la rencontre de deux jeunes agricultrices aux avis contrastés : Justine Poppe, qui travaille sur l’exploitation laitière de ses parents, et Anne Van Leeuwen, historienne de l’art reconvertie dans l’agriculture régénératrice. Martin Siemen, ingénieur dans la construction navale et vice-président de l’ONG Rural Youth Europe, nous parle de l’importance de désenclaver les campagnes pour enrayer l’exode rural et faciliter la vie des agriculteurs. Enfin, le Commissaire Hansen dresse le bilan de ses échanges avec les jeunes sur l’accès aux terres et aux financements, et évoque des pistes de solution.

57 Jahre, das ist das Durchschnittsalter der Landwirte in Europa. Eine Zahl, die nach Ansicht von Branchenexperten umso alarmierender ist, weil sie immer weiter steigt. Sollte sich hier nichts ändern, bedeutet dies, dass in zehn Jahren mehr als die Hälfte der Landwirte in der Europäischen Union ohne gesicherte Nachfolge in den Ruhestand gehen wird. Die Sicherung des Nachwuchses ist heute eine Priorität und der Grund für den im Dezember eingeleiteten Youth Policy Dialogue - eine Reihe von Treffen zwischen dem EU-Kommissar für Landwirtschaft und Ernährung, Christophe Hansen, und Vertretern junger Landwirte und ländlicher Gebiete. Die 55. Episode von Nahrung für Europa befasst sich mit den Themen, die bei der zweiten Sitzung dieses Dialogs am 7. Mai in Brüssel angesprochen wurden, sowie mit der Konferenz über die Vision für die europäische Landwirtschaft und Ernährung, die am folgenden Tag stattfand. Der Podcast führt Sie zu zwei jungen Landwirtinnen mit gegensätzlichen Meinungen: Justine Poppe, die auf dem Milchviehbetrieb ihrer Eltern arbeitet, und Anne Van Leeuwen, eine Kunsthistorikerin, die auf regenerative Landwirtschaft umgestiegen ist. Martin Siemen, Schiffbauingenieur und Vizepräsident der NGO Rural Youth Europe, spricht darüber, wie wichtig es ist, die ländlichen Gebiete zu erschließen, um die Landflucht einzudämmen und das Leben der Landwirte zu erleichtern. Schließlich zieht Kommissar Hansen eine Bilanz seiner Gespräche mit jungen Menschen über den Zugang zu Land und Finanzmitteln und spricht über mögliche Lösungsansätze.

57 is the average age a European farmer. This figure is all the more alarming, according to specialists in the sector, because it keeps rising. If nothing changes, this means that in 10 years' time, more than half the farmers in the European Union will have retired. Ensuring the next generation of farmers is now a priority, and the raison d'être of the Youth Policy Dialogue launched in December - a series of meetings between the European Commissioner for Agriculture and Food, Christophe Hansen, and representatives of young farmers and rural communities. The 55th episode of Food for Europe looks back at the issues discussed at the second session of this dialogue, held in Brussels on 7 May, and at the conference on the Vision for European Agriculture and Food held the following day. You will meet two young women farmers with contrasting views: Justine Poppe, who works on her parents' dairy farm, and Anne Van Leeuwen, an art historian who has turned to regenerative agriculture. Martin Siemen, a shipbuilding engineer and vice-president of the NGO Rural Youth Europe, talks about the importance of opening up the countryside to stem the rural exodus and make life easier for farmers. Finally, Commissioner Hansen takes stock of his discussions with young people on access to land and finance, and suggests possible solutions.

Les agriculteurs font partie des catégories socio-professionnelles les plus touchées par les problèmes de santé mentale dans l’Union européenne. Les raisons sont multiples et tiennent bien sûr aux particularités d’un métier soumis aux aléas du vivant : longues journées de travail, rares vacances, isolement, solitude non désirée... Des facteurs de stress auxquels peuvent s’ajouter des soucis financiers et des tâches administratives complexes et chronophages. Sans parler du manque de reconnaissance et des attentes sociétales en perpétuelle évolution. Le 54ème épisode de Nourrir l’Europe s’empare du sujet. Peter Hynes, producteur laitier irlandais, brise le silence et témoigne sur son combat contre la dépression. Maria Gafo, cheffe adjointe de l'unité « Durabilité sociale » à la Direction générale de l'agriculture et du développement rural de la Commission européenne, dresse un état des lieux des souffrances psychiques à l’échelle de l’UE et aborde les solutions proposées aux Etats-membres pour venir en aide à leurs agriculteurs et aux habitants des zones rurales. Deux chercheurs partagent les résultats de leurs travaux sur la santé mentale des agriculteurs : David Meridith, chef du département de l'économie agroalimentaire et de l'analyse spatiale à l'Autorité irlandaise pour le développement de l'agriculture et de l'alimentation, et Peter Lundqvist, professeur à l'Université suédoise des sciences agricoles.