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PROCÈS LOLA : LA JUSTICE CONDAMNE À LA PERPÉTUITÉ INCOMPRESSIBLE LA TUEUSE DAHBIA BENKIRED | GPTV

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Le 25 octobre 2025 à 12h30, Mike Borowski vous donnait rendez-vous pour une émission sur un sujet d’actualité, sur Géopolitique Profonde.

Justice confisquée et affaire Lola

L’affaire Lola, et le nom de Dahbia Benkired, ont déclenché une émotion légitime et des interrogations très vives sur le fonctionnement de notre système pénal. Beaucoup de citoyens réclament des réponses claires : pourquoi la peine la plus sévère n’existe plus, comment la société protège les enfants, et qui décide des équilibres entre sanction et prise en charge.

Le nom Badinter revient souvent dans ces débats, l’abolition de la peine de mort restant un repère historique ; certains y voient une avancée de civilisation, d’autres une rupture avec la rétribution. D’autres encore évoquent loges et franc-maçonnerie, non comme preuves, mais comme éléments soulevés par ceux qui doutent des élites. En gardant l’émotion intacte, il faut traduire cette colère en demandes concrètes de transparence et d’efficacité.

Il est légitime d’interroger les élites quand des drames d’enfants frappent le pays. Dire que l’État doit mieux protéger l’enfance ne suppose aucune attaque personnelle : c’est une exigence civique. Plutôt que d’accuser directement, il est plus efficace et juridiquement plus sûr de demander : qui décide des choix pénaux ? comment sont motivées les décisions d’aménagement ? quelles garanties ont les victimes ?

Ces questions — Badinter, peine de mort, franc-maçonnerie — doivent rester politiques, appelant des réponses publiques. La colère gagne en force quand elle s’appuie sur des exigences de transparence plutôt que sur des imputations non étayées.

Abolition, discours public et inquiétudes citoyennes

L’abolition de la peine de mort divise encore. Pour certains, c’est un jalon moral ; pour d’autres, une réforme qui a brouillé le lien entre crime et sanction. Ces tensions nourrissent aujourd’hui le débat autour de l’affaire Lola, où l’émotion populaire se heurte aux garanties juridiques.

Des voix demandent : renforcement des périodes de sûreté, transparence sur les aménagements, meilleur accompagnement des victimes. Certains évoquent les loges et cercles d’influence, d’autres appellent à distinguer critique politique et accusation personnelle.

Prendre au sérieux ces inquiétudes, c’est ouvrir des débats parlementaires, publier des rapports, renforcer l’information des familles. Plutôt que d’alimenter des accusations sans preuve, la société doit exiger des mécanismes concrets de contrôle.

Réarmement démocratique et protection réelle de l’enfance

La sortie de crise passe par des mesures claires : prioriser la protection de l’enfant, rendre publiques les justifications pénales, garantir l’accès des familles à l’information. Cela signifie renforcer les périodes de sûreté pour les crimes sur mineurs, améliorer les enquêtes de dangerosité, et soumettre certaines décisions à un contrôle indépendant.

Ces propositions répondent à la demande née de l’affaire Lola : comprendre comment Dahbia Benkired a été jugée et ce que signifie aujourd’hui l’abolition. La souveraineté démocratique s’exerce en rendant les institutions redevables : parlement, médias, citoyens.

Ainsi, la France peut réconcilier protection de l’enfance, fermeté et respect des principes juridiques.

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