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Bonjour ! Lien du compte Instagram d’Estelle de Sentiersdimages https://instagram.com/sentiersdimages?utm_medium=copy_link Bienvenue dans le Podcast Histoires naturelles.
Cet épisode est le dernier de la saison 2 du podcast. J’ai pris de nouveau beaucoup de plaisir à construire ce podcast avec vous et à monter les épisodes.
Tous ces épisodes sont disponibles sur les plateformes Apple, Spotify, Deezer, Anchor FM et bien d’autres sites inspirants.
Nous avons pu parler cette saison de transmission des enjeux de la Nature aux enfants à travers la littérature jeunesse, à travers des témoignages d’enseignants et d’enseignantes. Nous avons voyagé dans l’esprit d’une artiste qui fait le lien entre art et sciences. Nous avons voyagé dans le temps avec Louis XVI, les botanistes et les physiocrates. Et enfin, je vous avais fait quelques recommendations de lecture dans l’épisode 12 sur des essais qui viennent bouleverser nos consciences et nos paradigmes.
La Nature est un sujet vaste, trop, et j’en ai bien conscience. Ce sujet met permet néanmoins de conserver une liberté qui nous convie à nous intéresser à tous les thèmes possibles autour de la Nature. Il n’est jamais question de rester dans les carcans d’une Nature trop scientifique ou d’une Nature trop historicisée. L’ambition de ce podcast est de se poser continuellement des questions et de s’interroger sans cesse sur les fondements de notre société en relation avec la nature.
Dans un article récent sur Reporterre, le quotidien de l’écologie, Philippe Descola anthropologue connu pour ses recherches autour des concepts nature/culture, nous a invité à reconsidérer l’idée de nature dans sa totalité. Il explique qu’il a pu avant les années 70 construire sa recherche en étudiant des sociétés et des systèmes qui n’avaient pas encore été affectés par l’économie de plantation, le capitalisme et l’épuisement des ressources lié à ces systèmes dévastateurs et destructeurs.
Il raconte comment des sociétés avaient déjà cette conscience de transformer la nature. Notre vision d’Européens ou d’Occidentaux en général, nous a amené à penser les peuples que Descola a étudiés en “peuples naturels” voire primitifs. Une idée encore plus destructrice. Pourtant, dans ces sociétés le rêve, les animismes et beaucoup de pratiques et rituels disparus en Europe par exemple, questionnent déjà les concepts de non-humains, de communication avec la nature, de commensalité interespèce et de sacralisation des ressources naturelles afin qu’elles ne disparaissent pas.
Aujourd’hui, notre impression est que, comme le dit Descola, la nature est une abstraction, trop complexe à saisir. Elle est difficilement appréhendée en droit, tout comme elle est un langage encore non interprété par les écrivains, les artistes et les poètes. La science n’a pas encore acquis l’entièreté du savoir sur les choses de la nature non plus.
Dans cet épisode, Estelle de Sentiersdimages (je vous laisserai son compte instagram qu’il faut absolument suivre en barre d’infos du podcast), nous raconte la lecture qui l’a marquée définitivement et durablement avec ses mots. Bonne écoute !
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