D’où vient l’engouement des Brésiliens pour les diminutifs et les surnoms ?

Si vous aimez Traditions du monde et les podcasts Geo, vous adorerez leur dernier en date : L’Horizon et au-delà. Ce podcast parle de la manière dont nous nous adaptons au changement climatique, des éoliennes en mer aux écoquartiers. Découvrez notre dernier épisode en date, à propos de la forêt urbaine de la place de Catalogne, à Paris. S’il vous a plu, n’hésitez pas à vous abonner en cliquant sur le lien ci-dessous : L’horizon et au-delà sur Apple podcasts, Spotify, Deezer, Castbox, Amazon music.

En Allemagne, pas question de consommer de l'eau du robinet. Outre-Rhin, on ne jure que par l'eau gazeuse, qui se boit telle quelle, mais qui s'invite également dans les jus de fruit, et même dans le vin !

Au pays du Soleil-Levant, prière de faire escale dans le genkan, le sas situé juste avant la marche qui marque l’entrée. Ce demi-mètre carré sert à se déchausser puis à glisser ses pieds dans des surippa, ces chaussons de courtoisie... On vous raconte cette tradition japonaise.

A Lagos, comme dans le reste du Nigeria, les clubs de Scrabble foisonnent. Et pour cause : il y a une dizaine d'années, les autorités décidèrent de placer cette discipline au même plan que le foot ou la boxe, autres passions nationales.

Au Brésil, l’apelido, le surnom, est souvent un condensé du prénom, mais il n’est pas rare de fabriquer un sobriquet plus original, qui peut contenir une particularité physique ou de caractère, le rappel d’une filiation, d’une passion ou d’un événement, ou encore faire intervenir un suffixe, diminutif comme -inho ou augmentatif comme -ão.

Aux Pays-Bas, allumer le feu est une tradition. D'Amsterdam à La Haye en passant par Utrecht et Rotterdam, la même pulsion veut soudain que chaque famille s’empare du pauvre conifère qui trônait dans son salon pour Noël, le déshabille de ses décorations scintillantes, puis le traîne comme un condamné jusqu’en place publique. Il vient rejoindre des dizaines d’arbres empilés les uns sur les autres en pleine rue, qui finissent incendiés sous les vivats de la foule, laquelle ne se prive pas d’en rajouter en balançant force pétards et feux d’artifice.

A Hanoï, Hô Chi Minh-Ville (l’ex-Saigon) ou Da Nang, être un piéton en ville revient à pratiquer un sport kamikaze. Aigre-douce comme la cuisine locale, la circulation en milieu urbain au Vietnam est d’abord pour le néophyte un supplice psychologique. Pas d’autre choix, en effet, que de se comporter comme les locaux, c’est-à-dire en tête brûlée, si l’on veut aller et venir librement. 

Après le déjeuner, partout en Chine, c’est partout la même rengaine : stupeur et ronflements. Dans le pays, la sieste - "shui wu jiao" - est un moment sacré, d'ailleurs encouragé par la médecine traditionnelle chinoise. Alors que de nombreuses entreprises sont équipées de salles de repos, certains employés iraient même jusqu’à feindre l’endormissement pour être bien perçus de leurs supérieurs !