Depuis le vote de la loi de bioéthique en 2021, il est désormais possible pour toutes les femmes de congeler leurs ovocytes. La légalisation de cette technique est une avancée pour les droits reproductifs. Mais est-ce vraiment la recette miracle qu'on présente ? Le risque est que la congélation devienne une nouvelle injonction qui pèse sur les femmes uniquement, et qui empêche de se demander pour quelles raisons économiques et politiques les femmes sont amenées à faire des enfants tard.
La congélation des ovocytes est-elle une réelle avancée féministe ? Pourquoi les hommes ne sont pas incités à congeler également leur sperme ? La congélation est elle une réponse individuelle à des questions systémiques ?
Judith Duportail – aux côtés de Myriam Levain, autrice et de Nelly Achour, biologiste de la reproduction – explore les conséquences inattendues de la congélation des ovocytes qui favorisent au final la formation de familles traditionnelles.
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*** ERRATUM : Le livre cité Lettre à une mère est de René Frydman et non pas de Michaël Grynberg comme énoncé dans l'épisode.
Les ressources citées :
- Et toi tu t'y mets quand ?, de Myriam Levain (éd. Flammarion, 2018)
- L'étude More and more women are freezing their eggs – but only 21% of those who use them have become mothers, menée par une des plus grandes cliniques de fertilité britannique
- L'étude Temporal trends in sperm count: a systematic review and meta-regression analysis, de Hagai Levine & all., à retrouver dans la revue Human Reproduction Update
- Freezing Fertility: Oocyte Cryopreservation and the Gender Politics of Aging, de Lucy van de Wiel (éd. New York University Press, 2020)
- Lettre à une mère, de René Frydman (éd. Iconoclaste, 2005)
- Labor of Love. The invention of dating, de Moira Weigel (éd. Farrar, Straus and Giroux, 2016)
CRÉDITS : On peut plus rien dire est un podcast de Binge Audio animé par Judith Duportail. Réalisation : Paul Bertiaux. Production et édition : Charlotte Baix. Générique : Josselin Bordat (musique) et Bonnie Banane (voix). Identité graphique : Sébastien Brothier (Upian). Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles.
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