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À la Une: 79 millions de femmes victimes de violences sexuelles en Afrique subsaharienne

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C'est sur la base du dernier rapport de l'Unicef, qu'Afrik.com dresse un tableau particulièrement sombre des viols et agressions sexuelles dont sont victimes les femmes en Afrique subsaharienne. Facteur aggravant de cette situation,« 22 % des femmes vivant en Afrique subsaharienne ont subi des agressions sexuelles ou des viols avant même d'attendre l'âge de 18 ans », précise Afrik.com, qui s'indigne : « Les violences sexuelles, surtout lorsqu'elles sont subies à un jeune âge, laissent des traces indélébiles (...) Ces agressions perturbent gravement le développement des jeunes filles, impactant leur capacité à apprendre et à s'épanouir...» Ainsi, « une jeune fille violée aura souvent du mal à poursuivre une scolarité normale, freinant ainsi son avenir et son intégration sociale ». « Dans certaines sociétés », ajoute Afrik.com, « l’absence de soutien psychologique et médical adapté est un autre obstacle qui empêche les victimes de briser le silence ». « Une réalité effrayante et dévastatrice », commente le site d'information, qui s'interroge : « Pourquoi ces violences continuent-elles à sévir avec une telle intensité ? Et quelles solutions pour y mettre fin ? ». Afrik.com préconise le renforcement « des mécanismes de protection des femmes et des filles », ainsi que « l'éducation des populations ».

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Des dizaines de disparus

À la Une également, l'inhumation de plusieurs des victimes au naufrage survenu sur le lac Kivu le 10 octobre. C'est Actualité.cd qui nous en parle. « L'inhumation de 11 corps identifiés d'habitants de Goma a eu lieu hier au cimetière Makao ». « Une photo nous montre les proches des victimes se recueillir devant des cercueils blancs ». « Émoi, émotions, colère... voilà l'image qu'on pouvait lire sur les visages des personnes venues assister aux cérémonies d’au revoir » raconte le site d'information qui précise : « Peu avant de convoyer les corps des victimes vers leurs dernières demeures, le gouverneur du Sud-Kivu et le vice-gouverneur du Nord-Kivu, ont indiqué que les recherches se poursuivent sur le Lac Kivu, en vue de tenter de repêcher l'épave du bateau, avec plusieurs disparus à son bord ». Une question cruciale car elle préoccupe fortement les familles de victimes qui ont d'ailleurs manifesté leur mécontentement. « À la veille de l’inhumation des victimes de Goma », indique Actualité.cd, « la levée des corps de la morgue de l’hôpital provincial du Nord-Kivu a été perturbée par des membres des familles dont les corps n'ont toujours pas  été retrouvés ». Et ils sont nombreux. « Le bilan provisoire de ce drame reste à ce jour d'au moins 34 corps repêchés, 80 rescapés, et plusieurs dizaines des disparus », souligne Actualité.cd.  

Le Caire 2050

Prenons à présent la direction de l'Égypte, où un architecte est sous les feux des projecteurs. Il s'appelle Mostafa Madbouli. « L'homme qui défigure le Caire », titre d'emblée Orient XXI, qui dresse son portrait en quelques mots : « un homme effacé mais déterminé », « un urbaniste qui a su s'acclimater avec le contexte politique de son pays pour réaliser son projet Le Caire 2050 ». De quoi s'agit-il exactement ? Orient XXI n'y va pas par quatre chemins. « Le plan du Caire 2050 », nous dit-on, « révèle une volonté manifeste de vider la capitale des classes pauvres pour la transformer en un centre d'investissement et de commerce, au service de l'élite économique ». « Une vision d'avenir », ironise Orient XXI, « qui repose largement sur les expulsions forcées » (...) « Aussi, avec un régime militaire, la présence de responsables civils dociles et obéissants, comme Madbouli, représente un pilier essentiel pour la stabilité du régime, et pour passer de la planification à la mise en œuvre. « L'architecte qui ne manque pas d'avenir puisque selon Orient XXI, « les dirigeants ne peuvent ni se passer de lui, ni le craindre, car il travaille de toutes ses forces au maintien du régime au pouvoir, à renflouer les caisses de l’État, et à faciliter la mainmise du pouvoir ».

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