
La vitesse de la lumière est-elle vraiment une loi de l’Univers ?
Et si la vitesse de la lumière n’avait pas toujours été constante ? C’est une question vertigineuse qui remet en cause les fondements de la physique moderne. Depuis Einstein, la célérité de la lumière dans le vide, fixée à 299 792 458 m/s, est considérée comme une limite absolue, pilier de la relativité restreinte, de la relativité générale, de la structure de l’espace-temps et de la causalité. Elle détermine la manière dont le temps s’écoule, comment les distances se contractent, et comment les événements peuvent interagir. Mais certains cosmologistes proposent aujourd’hui que cette constante pourrait avoir varié dans les tout premiers instants de l’univers. Une vitesse de la lumière plus élevée dans le passé permettrait peut-être de résoudre plusieurs problèmes majeurs du modèle standard : l’horizon du fond diffus cosmologique, la platitude de l’univers, l’absence de monopôles magnétiques, ou encore la question de la baryogénèse. Ce concept, étudié dans le cadre des théories VSL (Variable Speed of Light), pourrait offrir une alternative à l’inflation cosmique. On revient sur l’histoire des mesures de c, des expériences de Galilée, Rømer, Fizeau, Foucault et Michelson-Morley, jusqu’aux tests ultra-précis modernes impliquant les ondes gravitationnelles, les horloges atomiques, les quasars lointains et le fond diffus cosmologique. On explore aussi les implications d’une célérité variable sur la constante de structure fine, la constante gravitationnelle, l’électromagnétisme et la gravitation quantique. Une remise en question profonde de ce qu’on pensait immuable, à la frontière entre relativité, cosmologie et nouvelle physique.
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