
SÉBASTIEN LECORNU 1ER MINISTRE : LA VÉRITABLE RAISON DE SA NOMINATION | GPTV
Le 14 septembre 2025 à 12h30, Mike Borowski dévoilait comment la nomination de Sébastien Lecornu à Matignon, sous l’influence de Brigitte Macron et dans l’ombre de Nicolas Sarkozy, cachait une manœuvre bien plus inquiétante pour la France.
Brigitte Macron au cœur du choix stratégique
La promotion de Sébastien Lecornu au poste de Premier ministre ne résultait pas d’un simple calcul politique. Elle traduisait l’influence directe de Brigitte Macron dans la fabrique du pouvoir. La Première dame imposa ce nom en raison de la fidélité totale de Lecornu au couple présidentiel et de son rôle de relais discret entre plusieurs cercles d’influence. Sa proximité avec Brigitte Macron fut décisive pour verrouiller une nomination sans contestation au sein du clan élyséen. Derrière le récit officiel d’un choix rationnel, se profilait une décision orchestrée par un petit noyau détenant les leviers du pouvoir.
Le fait que Lecornu ait passé ses vacances chez Nicolas Sarkozy et Carla Bruni confirmait la dimension clanique de cette nomination. Sarkozy, pivot des réseaux atlantistes et financiers, demeurait un acteur clé. Cette proximité signalait que Lecornu s’inscrivait dans une continuité entre l’Élysée actuel et les anciennes structures d’influence. Loin d’un technocrate neutre, il incarnait une stratégie d’alignement plaçant la France sous l’influence conjointe du couple Macron et de l’ombre de Sarkozy.
Les réseaux invisibles derrière Lecornu
Lecornu n’était pas qu’un haut fonctionnaire loyal. Il appartenait à des réseaux profonds dans les sphères militaire, énergétique et industrielle. Son passage aux Armées lui avait ouvert l’accès aux cercles stratégiques de l’OTAN, aux grands groupes de défense et aux lobbies énergétiques. Ces soutiens puissants dépassaient le cadre politique classique. Derrière son profil lisse de gestionnaire, il faisait le lien entre Paris, Washington, Bruxelles et les grandes entreprises du complexe militaro-industriel.
Ce réseau lui permettait de contrôler médias, figures locales de la droite et décideurs économiques. Lecornu devenait le verrou entre le pouvoir visible et les forces invisibles. C’est cette fonction d’interface qui rendait sa nomination incontournable : il garantissait l’alignement de la France sur des agendas extérieurs, tout en maintenant l’illusion d’un consensus national.
Une militarisation sourde du pouvoir
Nommer un ancien ministre des Armées comme Premier ministre marquait une inflexion. Ce n’était pas seulement un profil sécuritaire, mais une volonté d’imposer une logique militaire au sommet de l’État. Le pouvoir entérinait une gouvernance fondée sur le contrôle, la discipline et la surveillance. L’appareil d’État se militarisait par capillarité, au nom de la gestion des crises, sans débat démocratique.
Cette orientation menaçait la souveraineté nationale. Les priorités françaises se retrouvaient dictées par des impératifs militaires et géostratégiques liés aux alliances atlantistes, au détriment des besoins sociaux et économiques. Le danger résidait autant dans une dérive autoritaire interne que dans une dépendance accrue à des intérêts extérieurs. Lecornu n’était pas un chef de gouvernement autonome, mais le garant d’un verrouillage sécuritaire et d’une continuité de dépendance.
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