
VOICI CE QUE PRÉPARE L'ÉTAT PROFOND | GPTV
Le 1er septembre 2025 à 19h, Emmanuelle Darles, Laurence Waki et Marion Saint-Michel étaient les invitées de La Grande Émission animée par Mike Borowski, en direct sur Géopolitique Profonde.
Emmanuelle Darles est docteure en informatique et spécialiste des impacts sociétaux des technologies numériques. Dans IA Illusion d’avenir (Éditions Marco Pietteur), elle déconstruit les promesses de l’intelligence artificielle et expose ses dérives. Elle montre comment l’IA accentue les inégalités, manipule les comportements et concentre le pouvoir entre quelques acteurs. Elle alerte sur ses effets dans l’emploi, l’éducation, la santé et les libertés, ouvrant une réflexion critique sur ce monde gouverné par les algorithmes.
Laurence Waki est philosophe, écrivaine et essayiste. Connue par ses tribunes dans France-Soir, elle dénonce la soumission croissante des citoyens aux injonctions étatiques et la perte d’autonomie individuelle.
Marion Saint-Michel est psychologue clinicienne et diplômée en sciences politiques. Ancienne fonctionnaire, elle exerce en libéral. Elle est l’autrice de Gouvernance perverse – La décoder, s’en libérer, où elle analyse les mécanismes de manipulation psychologique utilisés notamment durant la crise du COVID-19.
L’illusion de neutralité des algorithmes
L’intelligence artificielle s’imposait comme un outil omniprésent, mais reposait sur des algorithmes nourris de données biaisées. Ces biais amplifiés devenaient des filtres invisibles influençant nos choix quotidiens. Les plateformes exploitaient cette logique pour orienter les comportements. Derrière l’apparente neutralité se cachait une ingénierie sociale déterminant ce que chacun voyait, lisait et pensait. L’IA ne se contentait pas de proposer, elle définissait la réalité perçue. La liberté individuelle se réduisait à des choix prédéfinis par des systèmes opaques.
La concentration du pouvoir technologique
L’IA représentait une concentration de puissance entre les mains des multinationales. Leurs investissements verrouillaient de nouveaux marchés et centralisaient l’information, limitant la marge des États comme des individus. Cette asymétrie offrait à une minorité les moyens de gouverner l’imaginaire collectif. Elle préparait un monde où les libertés s’effaçaient : surveillance, prédiction, sanction. Le code remplaçait la loi, l’automatisation le débat. Le pouvoir devenait invisible, intégré dans l’architecture numérique, rendant la contestation marginale.
Vers l’ère du transhumanisme
Le développement de l’IA menait au transhumanisme. L’humain devenait une ressource à optimiser. Ce projet s’imposait dans les discours sur l’éducation, la santé ou l’économie. Corps et esprit étaient envisagés comme interfaces perfectibles, remodelées pour un monde piloté par des machines. Le transhumanisme érigeait la compatibilité technologique en horizon politique. Mais cette évolution annonçait des inégalités extrêmes : une élite augmentée face à une majorité soumise à la surveillance. L’IA devenait moteur d’un esclavage moderne, où la vie se transformait en marchandise et la liberté en illusion.
Ne vous laissez plus manipuler par des élites déconnectées du réel. Découvrez la revue mensuelle Géopolitique Profonde.
https://geopolitique-profonde.com/
Otros episodios de "GÉOPOLITIQUE PROFONDE (www.geopolitique-profonde.com)"
No te pierdas ningún episodio de “GÉOPOLITIQUE PROFONDE (www.geopolitique-profonde.com)”. Síguelo en la aplicación gratuita de GetPodcast.