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MACRON : LA VÉRITÉ CACHÉE DERRIÈRE SA RECONNAISSANCE DE LA PALESTINE | GPTV

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Le 5 août 2025, Mike Borowski recevait en direct Radjaa Abou Dagga sur Géopolitique Profonde.

Radjaa Abou Dagga est un journaliste franco-palestinien originaire de Gaza. Il possède une longue expérience dans le journalisme international et a collaboré avec Libération, France 24 et Ouest France. Son regard sur le conflit israélo-palestinien s’enracine dans sa double culture et sa connaissance du terrain.

Macron impose une rupture diplomatique

La reconnaissance de l’État de Palestine par la France en septembre 2025 n’est ni un geste symbolique ni une réaction émotive. C’est une manœuvre stratégique visant à peser à l’ONU. Macron force un moment de vérité dans le camp occidental, met fin à une hypocrisie diplomatique et pousse ses alliés à se repositionner.

Ce choix découle d’un constat : le processus de paix a été broyé par la colonisation, les violences impunies et l’absence de solution concrète. Reconnaître l’État palestinien, c’est tenter de restaurer un droit constamment nié, offrir une base politique et juridique à une cause minée. Ce geste devient un outil de stabilisation face à un effondrement orchestré.

Le Canada engage un tournant clair

Mark Carney inscrit le Canada dans une approche assumée : la reconnaissance devient un acte officiel, assorti d’exigences. Ottawa met la légitimité palestinienne au cœur de sa diplomatie tout en appelant à des élections en 2026, l’exclusion du Hamas et la réforme de l’Autorité palestinienne.

Cette décision repose sur des faits : siège prolongé, famine, effondrement humanitaire. L’aide ne suffit plus. Refuser de reconnaître un État revient à en nier l’existence. Carney transforme l’inaction en complicité, et l’engagement diplomatique en impératif moral et stratégique.

Gaza, épicentre de la dislocation

Gaza devient le centre d’une crise mondiale. Les hôpitaux sont inopérants, l’eau impropre, la faim généralisée. L’ONU alerte sur une famine. La reconnaissance de l’État palestinien apparaît comme une urgence politique.

Dans sa lettre à Macron, Mahmoud Abbas condamne le Hamas et propose des élections supervisées. Il appelle à une présence arabe ou internationale à Gaza. Ce cadre ouvre une voie crédible vers un pouvoir palestinien légitime, dissocié des factions armées, soutenu régionalement.

Une coalition de rupture émerge

La France et le Canada enclenchent un basculement stratégique. Le Royaume-Uni, la Belgique, la Grèce, le Luxembourg ou l’Australie s’apprêtent à suivre. Ce mouvement repose sur un constat : l’unilatéralisme israélien a rendu le multilatéralisme inopérant.

Israël dénonce une menace sécuritaire. Les États-Unis s’y opposent officiellement, mais certains démocrates appellent à une reconnaissance. L’Arabie saoudite et l’Égypte œuvrent à un cadre international. Une recomposition régionale se dessine, portée par des États déterminés à rompre l’impasse.

La reconnaissance comme levier d’action

L’aide humanitaire se heurte à un blocus total. Gaza est enfermée, bombardée, isolée. Dans ce contexte, reconnaître l’État palestinien devient un acte politique fort : il replace la pression sur ceux qui bloquent la paix. Ce n’est pas un symbole. C’est une réponse à l’effondrement d’un peuple et au naufrage du système international.

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