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40% DES FRANÇAIS NE PARTENT PAS EN VACANCES MAIS LES CRIMINELS OUI AVEC NOS IMPÔTS ?! | GPTV

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Le 4 août 2025, Mike Borowski démontait le scandale du surf offert à des détenus violents : une semaine de luxe, tous frais payés, pendant que 40 % des Français ne partaient pas en vacances. Un système qui récompense la brutalité.

L’État préfère récompenser la violence que soulager les Français

Alors que près de 40 % des Français ne peuvent s’offrir de vacances, certains détenus de la prison de Rennes-Vezin se voient offrir une semaine de surf « thérapeutique » à Saint-Malo, avec promenade sur la plage incluse. Cette initiative ne relève pas d’un écart isolé, mais d’une logique bien ancrée de valorisation du déviant dans les institutions. Le citoyen respectueux, lui, doit se contenter d’un salaire allégé et d’un été en zone urbaine.

Cette mesure ne naît pas d’un excès de zèle local, mais d’un programme médico-psychologique financé par l’État, censé accompagner les détenus souffrant de troubles psychiatriques. Or, les faits contredisent la version officielle : ces détenus, auteurs d’agressions contre des surveillants et refusant les soins, se voient offrir une échappée balnéaire pour leur « santé mentale ». Le discours médical sert d’alibi à une prime à la violence.

Un système qui obéit au rapport de force

Le projet suit de près plusieurs agressions à Rennes-Vezin : un surveillant étranglé, un autre frappé, un troisième hospitalisé. Et pourtant, ces mêmes agresseurs sont les bénéficiaires de la sortie en mer. Il ne s’agit pas d’une erreur de gestion mais d’une logique de pouvoir inversé, où l’État cède face à la force. Le civisme n’est plus récompensé, les criminels, eux, sont ménagés.

Sous la pression syndicale et face à l’indignation générale, Gérald Darmanin annule le projet. Mais cela ne change rien au fond : l’intention est actée, les financements validés, et le signal envoyé aux agents pénitentiaires reste le même. Tandis que les surveillants prennent les coups, les agresseurs sont préparés à une réinsertion premium. Ce n’est pas un accident, mais le symptôme d’un pouvoir technocratique déconnecté, qui préfère les gestes symboliques aux décisions fermes.

Le paradoxe budgétaire du séjour de surf pour détenus violents

L’État affirme manquer de moyens : pour les hôpitaux, les retraites ou les familles. Mais une ligne budgétaire existe pour ces activités carcérales extérieures. Bien que le séjour soit annulé, son simple projet révèle cette incohérence. Des détenus psychiatrisés accèdent à la mer, pendant que des millions de Français renoncent à leurs congés.

Ce double discours nourrit une fracture politique majeure. Les dirigeants agissent sous la menace : face aux syndicats, aux réseaux sociaux, aux élus indignés. Mais pour le Français silencieux, travailleur, ils n’ont que le mépris et des sermons budgétaires. L’État ne manque pas d’argent : il choisit de le dépenser contre ses citoyens, récompensant la violence et humiliant l’effort.

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