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LE MOMENT CLÉ À CONNAÎTRE DU PROCÈS BRIGITTE | GPTV

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Le 29 octobre 2025 à 12h30, Nicolas Stoquer vous donnait rendez-vous pour un direct sur un sujet d’actualité, sur Géopolitique Profonde.

Procès politique au cœur de Paris

Le tribunal correctionnel de Paris a clos deux jours d’audience sous tension. Le parquet a requis de trois à douze mois de prison avec sursis et jusqu’à 8 000 € d’amende, visant particulièrement Aurélien Poirson-Atlan alias Zoé Sagan. Objectif : créer un précédent, faire taire toute contestation.

Tiphaine Auzière, fille de la Première dame, a affirmé que Brigitte Macron lit les tweets incriminés et que son état de santé se serait dégradé. Ni Brigitte Macron ni Jean-Michel Trogneux n’étaient présents. Le système judiciaire a verrouillé le récit : instigateurs d’un côté, suiveurs de l’autre. Le jugement est en délibéré, mais l’intimidation institutionnelle est actée.

Le dispositif répressif distingue trois « instigateurs » menacés de sanctions maximales, les autres de peines moindres. Des suspensions de comptes sont également demandées. Pour Poirson-Atlan, un an de sursis et 8 000 € sont requis. D’autres, comme Bertrand Scholler, risquent six mois.

Ces poursuites ciblent la contestation. Comme pour les gilets jaunes, on criminalise la dissidence. Les prévenus ne sont pas des criminels : ce sont des cibles politiques.

Tiphaine Auzière a plaidé la souffrance familiale : attaques permanentes, petits-enfants exposés. Ce témoignage, calibré pour frapper l’opinion, vise à sacraliser la parole du pouvoir et écraser celle du citoyen. Le glaive judiciaire protège désormais les puissants, pas le débat.

La mise en scène du pouvoir judiciaire

L’accusation de « cyberharcèlement » amalgame critiques, sarcasmes et enquêtes. On sanctifie la Première dame, on diabolise les internautes, on efface l’asymétrie entre un État tout-puissant et des individus isolés.

Ce procès ne protège pas la vérité, mais l’autorité. Il recycle l’arsenal contre les gilets jaunes : contrôles, condamnations, peur. L’exécutif exporte même la bataille judiciaire à l’étranger. Ce procès assèche le débat au lieu de l’éclairer.

Mais l’histoire judiciaire montre que l’édifice vacille : relaxes, annulations, précédents de 2025. Face à ces failles, le pouvoir renforce la pression. Le parquet hiérarchise les cibles, brandit les peines planchers : il ne cherche pas la justice, mais l’exemple.

Deux issues et un pays sous pression

Deux scénarios : condamnation « pour l’exemple », qui discréditerait la justice en l’alignant sur le pouvoir. Ou relaxe, que les médias traduiront comme validation des rumeurs, révélant que l’État exige l’adhésion, pas la preuve.

Dans les deux cas, le système en sort affaibli. Et le peuple, lui, apprend à ne plus plier.

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