Les trois auréoles (10)

Nous avons évoqué la fin des temps, les persécutions de l’antéchrist et le retour du Christ en gloire. Cela nous invite à la conversion. Quelle sera notre attitude intérieure par rapport à ces événements qui marqueront la fin des temps ? Elle est résumée dans une parole du divin Maître : « Veillez et priez ! » C’est ce que nous rappelle aujourd’hui le Père Louis-Marie.

Avec le Père Ambroise, nous abordons aujourd’hui l’avènement du Souverain Juge. C’est très important pour notre foi, car le septième article du résumé de notre foi dit en effet : « d’où il viendra juger les vivants et les morts ». C’est le dernier article du Credo concernant Notre-Seigneur, et le seul qui parle d’événements futurs à propos du Christ.

Les derniers temps de l’Église seront marqués par de très grandes épreuves. L’Église ressemblera alors à Job sur son fumier. Mais la promesse de Jésus-Christ demeure : « Les portes de l’enfer ne prévaudront pas contre elle ». Le Père Albert nous montre aujourd’hui que Dieu ne permettra pas que son Église soit détruite et, à la fin, il lui donnera la victoire.

L’Église connaîtra, vers la fin de son parcours terrestre, un destin semblable au Christ et à sa Passion. À l’approche de la fin, se lèvera un dernier ennemi de l’Église, le plus redoutable de tous, que la tradition appelle « l’antéchrist ». C’est de lui que le Père Albert va nous parler aujourd’hui.

Avec le Père Albert, nous entrons aujourd’hui dans la dernière partie de nos instructions sur l’Église. Elle sera consacrée à ce que la révélation divine nous apprend des derniers temps de l’Église sur terre. En effet, « L’Église, devant être en tout semblable à Notre-Seigneur, subira, avant la fin du monde, une épreuve suprême qui sera une vraie Passion ».

Aujourd’hui, le Père Augustin va nous parler de cette distinction, de cette division qu’il y a dans l’Église : on trouve en elle des bons et des mauvais chrétiens. Car la réalité nous montre bien que l’Église n’est pas déjà la compagnie des saints.

Le Christ est venu dans le monde pour sauver les hommes et les rassembler dans un unique peuple. Ce peuple, c’est l’Église, « l’assemblée des appelés ». L’Église est donc le rassemblement de tous ceux qui ont entendu et répondu à l’appel de Dieu. Mais trop de personnes manquent encore à l’appel, nous indique le Frère André

Lors de la pêche miraculeuse, les apôtres « capturèrent une grande multitude de poissons, et leurs filets se rompaient ». Ces poissons symbolisent la multitude d’hommes que les apôtres amèneront dans l’Église, et les filets qui se rompent préfigurent les schismes et les hérésies qui viendront déchirer le peuple chrétien. Le Père Antoine nous montre aujourd’hui comment l’hérésie et le schisme sont des péchés contre la foi et l’unité de l’Église.

Comme l’affirme le concile Vatican II, la « plénitude de grâce et de vérité a été confiée à l’Église catholique ». Le Père Joseph nous montre que L’Église a la même finalité, le même but que le Christ : unir les hommes à Dieu par la grâce, et les introduire dans la connaissance de la vérité tout entière.

Aujourd’hui, avec le Père Bertrand, nous découvrons dans l’Église trois auréoles, celle de la virginité, du martyre et du doctorat. L’Église se caractérise en effet par cette triple beauté :  certains de ses membres font preuve d’une éclatante virginité, d’un renoncement allant jusqu’au martyre et d’un remarquable enseignement.