
Sébastien Lecornu semblait être le seul à l’avoir envisagé, mais le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) a bel et bien été voté, mardi 16 décembre, dans une Assemblée nationale pourtant loin de lui être acquise. Dépourvu de majorité absolue, le premier ministre comptait sur une « majorité de compromis » rassemblant des élus préférant voter un texte qu’ils jugent insatisfaisant plutôt que d’être tenus pour responsables d’une nouvelle impasse dans l’Hémicycle.
Pour le locataire de Matignon, c’est inespéré : il a réussi là où, précisément, Michel Barnier et François Bayrou, ses prédécesseurs, ont échoué. D’autant qu’il a choisi de ne pas recourir à l’article 49.3 de la Constitution, grâce auquel le gouvernement peut faire adopter un texte en engageant sa responsabilité. Cela a favorisé les débats, lui permettant de parvenir à un compromis sur le PLFSS.
Pour autant, est-il plus solidement installé à Matignon ? Le compromis à propos de ce texte peut-il exister sur d’autres, notamment sur le projet de loi de finances, dans les prochains jours ? Journaliste au service Politique du Monde, chargée de l’exécutif, Nathalie Segaunes analyse, dans cet épisode de « L’Heure du Monde », les ressorts de cette séquence politique.
Un épisode de Marion Bothorel. Réalisation : Quentin Tenaud. Présentation et rédaction en chef : Thomas Baumgartner. Dans cet épisode : extraits d’une allocution de Sébastien Lecornu, le 24 novembre 2025, et d’une interview accordée par Edouard Philippe à LCI, le 8 décembre 2025.
Cet épisode a été publié le 17 décembre 2025.
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