
LE COUP DE GUEULE DE RÉGIS DE CASTELNAU SUR LA JUSTICE FRANÇAISE ! | GPTV
Le 2 novembre 2025 à 9h, Régis de Castelnau était l’invité du Libre Journal, animé par Nicolas Stoquer et Lara Stam, sur Géopolitique Profonde.
Régis de Castelnau, avocat spécialisé en droit social et économique, fonde son cabinet en 1972. Proche du PCF et de la CGT, il défend les sidérurgistes entre 1978 et 1982, coécrit La Provocation avec François Salvaing, et est surnommé « le Baron rouge ». Actif à l’international via la Polex, il rencontre Indira Gandhi et Mikhaïl Gorbatchev. Il se tourne ensuite vers le droit public local après les lois de décentralisation, et préside l’Institut droit et gestion locale depuis 1997.
Justice française en perte de confiance
La justice française traverse une crise de crédibilité. Lenteurs, incohérences, décisions contestées et communication maladroite nourrissent un sentiment d’arbitraire. Beaucoup estiment qu’elle ne protège plus équitablement. La complexité des procédures, la politisation perçue et la déconnexion entre magistrature et société creusent le fossé.
Cette défiance repose sur des expériences concrètes. Lorsque les citoyens ne comprennent plus les décisions rendues, la légitimité s’effrite. La justice ne peut être spectacle ou posture : elle doit redevenir un service public impartial, transparent et rigoureux.
Cette crise résulte d’un enchevêtrement de causes : surcharge des tribunaux, manque de moyens, confusion entre morale et droit, communication précipitée. De nombreux magistrats sont investis, mais le système les fragilise. Le problème est structurel : trop de procédures, manque de clarté, hiérarchie protectrice de son image.
Pour restaurer la confiance, l’État doit garantir l’indépendance du parquet, renforcer la responsabilité des décideurs et assurer la transparence des critères de jugement. Le citoyen doit comprendre la justice rendue en son nom.
Les affaires emblématiques et la question de la preuve
Plusieurs affaires récentes montrent les limites du système. Dans l’affaire « Lola », les défaillances administratives relèvent d’un enchaînement de responsabilités. Le silence ou la lenteur des réponses nourrit la frustration. Seule la transparence peut restaurer la confiance.
L’affaire « Jubillar » relance le débat sur l’intime conviction. Ce principe exige des preuves solides. Si cette conviction est subjective ou mal fondée, elle affaiblit la décision. Il faut un équilibre entre rigueur de la preuve et liberté d’appréciation. Ce débat rappelle que la justice doit adapter ses méthodes pour rester fidèle à sa mission.
L’affaire Sarkozy et le rapport entre justice et politique
Le dossier Sarkozy interroge le rapport entre justice et politique. Certains y voient une justice politisée. Cela souligne le besoin de séparation des pouvoirs et de neutralité dans les affaires politiques.
L’image d’une justice équilibrée dépend de cette indépendance perçue. Il revient au législateur et au Conseil supérieur de la magistrature d’en garantir les conditions, sans instrumentalisation. Une démocratie forte se juge à sa justice, non à sa capacité à frapper selon le contexte.
Le traitement réservé à certaines personnalités crée un malaise : celui d’une justice intimidante où la frontière entre droit et expression devient fragile. La justice doit protéger à la fois l’honneur des plaignants et la liberté d’expression, dans un cadre équilibré. Sans cela, la confiance s’effondre.
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