POLITIQUE - Une déclaration de politique générale en forme de requiem du macronisme

Michel Barnier a cité le Général de Gaulle dès les premiers mots de son discours de politique générale, mardi 1ᵉʳ octobre à l'Assemblée nationale. Un hommage qui rend Étienne Gernelle nostalgique du Général.

Lors de son discours de politique générale, Michel Barnier a indiqué que la lutte contre la fraude sociale et la fraude fiscale serait une priorité du prochain budget. Pour le directeur du magazine "Le Point", Étienne Gernelle, "ce sont deux incantations magiques que l'on invoque quand on ne sait plus quoi faire".

Michel Barnier doit donner son discours de politique générale ce mardi 1er octobre. Pour Étienne Gernelle, dans son édito, ce sera l'occasion pour le 1er ministre d'enterrer le macronisme.

Dans son édito du 30 septembre, le directeur du magazine "Le Point", Étienne Gernelle, met en garde le gouvernement Barnier contre les dangers d'une hausse des impôts.

Tout juste nommé, le gouvernement de Michel Barnier rencontre déjà des difficultés comme l'opposition entre les ministres de la Justice et de l'Intérieur. Pour Étienne Gernelle, dans son édito du 26 septembre, la vraie crise risque de s'ouvrir à cause du déficit des finances publiques.

Beaucoup dénoncent l'emprise de Marine Le Pen sur le gouvernement. Dans son édito du mercredi 25 septembre, Étienne Gernelle analyse que l'élue d'extrême droite pourrait être moins forte qu'il n'y paraît.

Pour être précis, c'est une course d'escargot dans la brume, puisque le principe, c'est non seulement qu'on y va lentement, mais qu'en plus on ne sait pas où l'on va...

C'est idiot de le mettre à la Justice. Pour une fois, on avait l'occasion de faire appliquer les rapports de la Cour des comptes qui prennent la poussière dans des placards. Il sait tout. C'est comme embaucher Messi dans son équipe de foot et le mettre gardien de but... Ecoutez L'édito d'Etienne Gernelle avec Etienne Gernelle du 23 septembre 2024.

Ecoutez L'édito d'Etienne Gernelle avec Etienne Gernelle du 19 septembre 2024.

La procédure de destitution d'Emmanuel Macron, portée par La France insoumise, a été jugée recevable mardi par le bureau de l'Assemblée. Derrière cette manœuvre, dans son édito du 18 septembre, Étienne Gernelle voit une "trumpisation" de la politique française.