À la Une: une fillette miraculée retrouvée au milieu de la Méditerranée
Sa photo circule sur Internet ces dernières heures. Entourée par des secouristes, enveloppée dans une couverture de survie, on aperçoit seulement le haut de son visage, et ses yeux ouverts. Il s’agit d’une fillette de 11 ans, nous raconte Africanews : « originaire de Sierra Leone, elle a été sauvée en Méditerranée, après avoir dérivé pendant plus de deux jours ». « Elle faisait partie des passagers d’un bateau en métal, parti du port de Sfax en Tunisie, avant de sombrer sous l’effet de fortes tempêtes », poursuit Africanews, qui cite l’ONG Compass Collective, selon laquelle la fillette « a passé 24 heures dans l’eau accompagnée de deux autres personnes, avant que celles-ci ne disparaissent. Après avoir dérivé seule (accrochée à deux chambres à air), elle a survécu encore pendant deux jours », avant d’être secourue par le Trotamar 3, « un navire humanitaire battant pavillon allemand, qui l’a entendue appeler à l’aide » dans la nuit.« Lors de son sauvetage », précise Africanews, « la fillette était en hypothermie, mais consciente ». Ses compagnons de voyage, une quarantaine de personnes, sont portés disparus. Selon l’ONG Mediterranea Saving Humans, « 2 050 migrants sont morts ou portés disparus en 2023, en tentant de traverser la Méditerranée, la route migratoire, la plus meurtrière au monde ».Ne pas oublier Norbert ZongoDirection le Burkina Faso. Vendredi 13 décembre 2024, cela fait 26 ans que le journaliste Norbert Zongo a été assassiné et « 26 ans après, la vérité se fait toujours attendre », titre Le Pays. « Et après tant d’années, poursuit le quotidien burkinabé, la vérité se fait d’autant plus attendre que le dossier reste toujours pendant en justice, après avoir connu de nombreux rebondissements en deux décennies ».Le principal suspect, François Compaoré, frère de l’ancien président Blaise Compaoré, réside en France. Et il n’est « visiblement pas disposé à venir s’expliquer devant la justice de son pays », remarque le quotidien qui ajoute : « Aujourd’hui des voix s’élèvent, de plus en plus, pour demander un procès par contumace. Tant les chances de voir François Compaoré se présenter de gré ou de force devant le juge burkinabé pour apporter plus de lumière dans ce dossier, s’amenuisent au fil des ans ».Le Pays tient toutefois à saluer le travail des « organisations de défense des droits humains », un « combat engagé sous l’angle de la lutte contre l’impunité et la défense des libertés démocratiques ». « Cette année encore, conclut le Pays, comme chaque année depuis 25 ans, les activités de commémoration (…) de ce douloureux événement ne manqueront pas. Il faut éviter de tuer une seconde fois Nobert Zongo, qui avait mis sa plume au service de la vérité et des plus faibles, et dont les éditos restent plus que jamais d’actualité ».Fièvre, maux de tête et touxEnfin, peut-être une explication, au sujet de la mystérieuse maladie qui a fait plusieurs dizaines de morts dans la région de Panzi, dans le sud-ouest de la République démocratique du Congo.« La maladie mystérieuse pourrait être le paludisme », titre Africanews. Plus précisément, explique le site d’information, « ce syndrome grippal pourrait être dû au paludisme, d’après les résultats d’échantillons de laboratoire prélevés sur des personnes infectées ». Selon le docteur Jean-Jacques Muyembé, directeur général de l’Institut National de recherche biomédicale de Kinshasa, « il est très probable qu’il s’agisse du paludisme, car la plupart des victimes sont des enfants. » « Les symptômes comprennent la fièvre, les maux de tête, la toux et l’anémie ».Ceci étant, l’enquête n’est pas terminée. « En raison du manque de capacité d’analyse locale, des échantillons prélevés sur place ont été transportés à Kikwit, à plus de 500 kilomètres » de la zone de Panzi. « Une région, rappelle Africanews, qui présente des niveaux élevés de malnutrition et une faible couverture vaccinale, qui rend les enfants vulnérables à toute une série de maladies, dont le paludisme. »