Meurtre de Philippine : ce que l'on sait de l'enquête et du suspect arrêté en Suisse

Le vendredi 20 septembre, Philippine, 19 ans, rentre à pied chez elle après avoir déjeuné à la cantine de l’université Paris-Dauphine, où elle étudie en troisième année de licence d'ingénierie financière. Elle doit ensuite rejoindre ses parents à Montigny-le-Bretonneux, dans les Yvelines, pour dîner avec eux. Les heures passent et dans la soirée, ses parents n’ont toujours pas de nouvelles d’elle. Ils décident donc de prévenir la police. Le lendemain, ils organisent une battue au bois de Boulogne, qui se situe entre l’université et son appartement. Son téléphone est finalement retrouvé, et à quelques mètres de là, son corps est découvert, partiellement enterré. Trois jours plus tard, un homme de 22 ans, suspecté d’être le meurtrier de Philippine, est arrêté en Suisse à la gare de Genève. Il est marocain, il vient de purger une peine pour viol en France et depuis sa remise en liberté cet été, il était sous le coup d'une obligation de quitter le territoire français.Code source revient sur l’enquête et sur les questions qui ont suivi l’arrestation du suspect, avec Damien Delseny, chef du service police-justice du Parisien, et Timothée Boutry, journaliste dans ce même service.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Reporter : Barbara Gouy - Production : Raphaël Pueyo et Clara Garnier-Amouroux - Réalisation et mixage : Julien Montcouquiol - Musiques : François Clos, Audio Network - Archives : BFMTV. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

« À Springfield, les gens qui viennent, les migrants, ils mangent les chiens et les chats. Ils mangent les animaux de compagnie des habitants. C'est ce qui se passe dans notre pays » déclare Donald Trump le 10 septembre, lors du débat présidentiel qui l’oppose à la candidate démocrate Kamala Harris, qui ne peut s’empêcher de garder son sérieux.Des millions d’Américains assistent en direct au débat télévisé ce soir-là et cette phrase de l’ancien président fait immédiatement réagir sur les réseaux sociaux. Cette rumeur, qui sera rapidement démentie par les autorités de cette ville de l’Ohio, va pourtant continuer de se diffuser dans la société américaine, en focalisant le débat sur l’immigration, à quelques semaines du scrutin qui aura lieu le 5 novembre.Pour Code source, Yona Helaoua, l’une des correspondantes du Parisien aux Etats-Unis, remonte le fil de cette rumeur.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Reporter : Barbara Gouy - Production : Raphaël Pueyo, Clara Garnier-Amouroux et Barbara Gouy - Réalisation et mixage : Pierre Chaffanjon - Musiques : François Clos, Audio Network - Archives : ABC News, Fox News. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Le dernier « shutdown » aux États-Unis remonte à la fin de l’année 2018 quand le Congrès n’était pas parvenu à voter à temps le budget pour 2019. Résultat, pendant plusieurs semaines, des centaines de milliers de fonctionnaires américains avaient été mis au chômage technique, avant qu’un accord soit trouvé.Aujourd’hui, l’ombre d’un « shutdown » à la française plane sur le pays alors que le nouveau gouvernement Barnier doit boucler au plus vite le projet de budget de l’État pour 2025, afin de le soumettre au vote du Parlement cet automne. Mais sans majorité absolue à l’assemblée et face à une dette préoccupante, la tâche s’avère compliquée.Cet épisode de Code source est raconté par Marcelo Wesfreid, journaliste au service politique du Parisien, et par deux journalistes du service économie, Erwan Benezet et Vincent Vérier.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Reporter : Barbara Gouy - Production : Raphaël Pueyo et Clara Garnier-Amouroux - Réalisation et mixage : Julien Montcouquiol - Musiques : François Clos, Audio Network - Archives : BFMTV, France 24. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Il fut victime d’un canular radiophonique pendant près de 6 ans. En 1995, Gérard de Suresnes, de son vrai nom Gérard Cousin, fait sensation sur les ondes de Fun Radio. Un soir, comme des milliers d’auditeurs, ce SDF de 34 ans tente sa chance et appelle le standard pour lire des poèmes d’amour qu’il a écrit. Il est en tongs depuis une cabine téléphonique et vient de Suresnes (Hauts-de-Seine).Max, l’animateur star de l’époque sur Fun Radio, flaire le bon client, l’invite régulièrement à l’antenne dans les jours qui suivent et en 1997, il lui propose même de devenir l’animateur d’un programme hebdomadaire baptisé « Les Débats de Gérard », programmé après minuit. Gérard devient alors malgré lui le personnage principal d’un « diner de con » géant, celui du souffre-douleur moqué par ses collègues et les auditeurs de Fun Radio.Thibault Raisse, ancien journaliste au Parisien, vient de publier « Le Con de minuit » aux éditions Denöel, un livre dans lequel il retrace le parcours de Gérard Cousin, décédé en 2005 à l’âge de 43 ans. Il raconte son histoire pour Code source au micro de Jules Lavie. Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Reporter : Barbara Gouy - Production : Raphaël Pueyo et Clara Garnier-Amouroux - Réalisation et mixage : Julien Montcouquiol - Musiques : François Clos, Audio Network - Archives : Youtube. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Ce lundi 23 septembre s’ouvre le procès du commissaire François Thierry, 56 ans, devant la cour d’assises du Rhône, à Lyon. L’ancien numéro 1 de l’office anti-drogue français est jugé pour « faux en écriture publique » et « destruction de preuves ». Il risque jusqu’à quinze ans de prison.La justice lui reproche notamment d’avoir organisé en avril 2012 la fausse garde à vue d’un trafiquant de drogue dans un hôtel de Nanterre, en le laissant superviser en parallèle l’arrivée de plusieurs tonnes de cannabis en Espagne, avec un téléphone fourni par la police. Aujourd’hui, à l’occasion de l’ouverture de son procès, Code source vous résume cette affaire avec Damien Delseny, chef du service police-justice du Parisien. Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Reporter : Barbara Gouy - Production : Raphaël Pueyo et Clara Garnier-Amouroux - Réalisation et mixage : Julien Montcouquiol - Musiques : François Clos, Audio Network. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Alice avait 14 ans quand sa mère a décidé de l’hospitaliser contre sa volonté. A l’époque, en 2007, elle souffre d’anorexie et ses proches espèrent que les médecins pourront l’aider à surmonter sa maladie.Mais à l’hôpital, son état empire et le personnel médical doit même lui administrer de force de la nourriture, via une sonde. Aujourd’hui, Alice Develey a 31 ans et elle va mieux. Journaliste littéraire au Figaro, elle a publié cet été son premier roman, « Tombée du ciel », aux éditions l’Iconoclaste, dans lequel elle revient sur ce passage douloureux de sa vie.Aujourd’hui dans Code source, Alice Develey raconte son histoire au micro de Barbara Gouy.Attention, cet épisode traite du suicide. Si vous avez des pensées suicidaires, vous pouvez trouver de l’aide en contactant le 3114, un numéro d’appel gratuit disponible 24h sur 24, 7 jours sur 7.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Reporter : Barbara Gouy - Production : Raphaël Pueyo - Réalisation et mixage : Julien Montcouquiol - Musiques : François Clos, Audio Network. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Le 17 juillet, Emmaüs International publie un rapport dans lequel plusieurs femmes mettent en cause l’abbé Pierre et l’accusent d’agressions sexuelles. Les faits se seraient produits entre 1970 et 2005, et concernent notamment des volontaires et bénévoles d’Emmaüs, et des femmes de son entourage personnel. Le 6 septembre, un autre rapport rend public une nouvelle salve d’accusations.Depuis ces révélations, les réactions se multiplient. Le pape François a qualifié le fondateur d’Emmaüs de « terrible pécheur », et la Fondation abbé Pierre a indiqué avoir entamé les démarches pour changer d’appellation. Dans plusieurs villes, des rues qui portaient le nom de l’abbé Pierre sont débaptisées, et des statues à son effigie sont déboulonnées.Cet épisode de Code source est raconté par Thomas Poupeau, journaliste au service société du Parisien.Écoutez Code source sur toutes les plates-formes audio : Spotify, Apple Podcast (iPhone, iPad), Deezer, Amazon Music, Podcast Addict ou Castbox.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Reporter : Barbara Gouy - Production : Raphaël Pueyo et Clara Garnier-Amouroux - Réalisation et mixage : Pierre Chaffanjon - Musiques : François Clos, Audio Network - Archives : INA, TF1, Le Parisien. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Cette année, le Parisien fête ses 80 ans. Lancé au mois d’août 1944 par des résistants, le journal est au début des années 1960 le quotidien du matin le plus lu, avec 785 000 exemplaires vendus chaque jour.Créé avec l’objectif d’être un « journal populaire et de qualité », le Parisien couvre les grands évènements nationaux et internationaux comme l’assassinat du président américain Kennedy en 1963, la chute du mur de Berlin en 1989 ou plus récemment, en 2019, l’incendie de Notre-Dame de Paris. C’est aussi un quotidien régional : sur les 420 journalistes de la rédaction, 80 sont chargés de couvrir les 8 départements de l’Île-de-France, et celui de l’Oise. Cet épisode de Code source est raconté par deux journalistes arrivées au Parisien en 1989, Laurence Voyer, rédactrice en chef, et Laurence Le Fur, rédactrice en chef adjointe. Écoutez Code source sur toutes les plates-formes audio : Spotify, Apple Podcast (iPhone, iPad), Deezer, Amazon Music, Podcast Addict ou Castbox.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Reporter : Ambre Rosala - Production : Clara Garnier-Amouroux et  Raphaël Pueyo - Réalisation et mixage : Julien Montcouquiol - Musiques : François Clos, Audio Network - Archives : Le Parisien. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Le 9 septembre 1985, les corps de deux français sont retrouvés près de Florence, en Italie. Nadine Mauriot et son petit ami Jean-Michel Kraveichvili, 36 et 25 ans, ont été assassinés et le corps de la jeune femme a été mutilé. Les enquêteurs italiens reconnaissent le mode opératoire d’un tueur en série qui sévit depuis les années 1970, surnommé le « monstre de Florence ». En tout, 8 couples ont croisé sa route et aucun n'a survécu. Au début du mois d’août 2024, près de 40 ans après les derniers meurtres et après plusieurs procès retentissants, l’avocat de plusieurs familles de victimes a annoncé qu'un ADN a pu être retrouvé sur une des balles du tueur. Il demande à présent à ce que deux des victimes soient exhumées, afin de pouvoir procéder à des comparaisons.Aujourd’hui dans Code source, retour sur l’une des plus grandes affaires criminelles d’Italie avec Nicolas Jacquard, journaliste au service police-justice du Parisien.Écoutez Code source sur toutes les plates-formes audio : Spotify, Apple Podcast (iPhone, iPad), Deezer, Amazon Music, Podcast Addict ou Castbox.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Reporter : Ambre Rosala - Production : Raphaël Pueyo, Clara Garnier-Amouroux, Barbara Gouy et Thibault Lambert - Réalisation et mixage : Julien Montcouquiol - Musiques : François Clos, Audio Network - Archives : INA. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Le lundi 2 septembre, le procès des viols de Mazan s’est ouvert à Avignon (Vaucluse). Dominique Pelicot, 71 ans, est jugé pour avoir drogué son épouse pendant 10 ans afin de la soumettre sexuellement à des inconnus recrutés sur internet. 50 de ces hommes sont jugés à ses côtés.Les faits ont été découverts en 2020 lorsque Dominique Pelicot est surpris dans un supermarché en train de filmer sous les jupes de plusieurs femmes. Dans son matériel informatique, les enquêteurs découvrent des vidéos et des conversations inquiétantes dans lesquelles le retraité se vante de droguer son épouse pour la livrer à des inconnus.Le procès doit durer 4 mois, Code source vous résume les deux premières semaines d’audience avec Louise Colcombet du service police justice du Parisien.Écoutez Code source sur toutes les plates-formes audio : Spotify, Apple Podcast (iPhone, iPad), Deezer, Amazon Music, Podcast Addict ou Castbox.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Reporter : Ambre Rosala - Production : Raphaël Pueyo, Clara Garnier-Amouroux, Barbara Gouy et Thibault Lambert - Réalisation et mixage : Julien Montcouquiol - Musiques : François Clos, Audio Network. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.